Citations

Apprendre à dire non quoi qu'il en coûte. [...] Il faut rester debout, il ne faut pas se coucher devant les gens ni coucher avec. [...] C'est essentiel dans le métier artisique.

Entendu sur France Inter ce matin (12.6.09), de Juliette Gréco.

Seulement dans le métier artistique ?

mardi 28 octobre 2008

Soirs à part soi - 2

Distant Dinner

San José

Dark Room

Amsterdam

La tombée de soir - La brune, la brunante...

Paris

dimanche 26 octobre 2008

De cave en merveille - Gérard Oberlé

Wine shop window

"La première salle renfermait l'inventaire quasi complet des richesses vinicoles du Piémont : les barolos, barbaresco, gattinara, lessona, sizzano, freisa, fara, boca, carema, barbera, dolcetto, grignolino, sans parler des vins singuliers comme le brachetto, le moscato ou la malvoisie. Plus de cinquante années de récoltes rangées par millésimes et par producteurs.
Dans la deuxième cave, allongés selon les mêmes critères, sommeillaient les vins de Lombardie, les buttafuoco, si bien nommés car ils boutent le feu, les clastidio, freccia-rossa, montenapoleone, barbacarlo et autres songes de Judas, sans oublier les hauts perchés de la Valteline que bichonnent des vignerons acrobates, les sassella, inferno, fracia, valgella et sfurzat
La troisième cave, la plus profonde, la plus mystérieuse, était les rendez-vous des amateurs de vins blancs et de vins venus d'ailleurs."

Gérard Oberlé, Itinéraire Spiritueux, Le livre de Poche 2006 (Gallimard), pages 87 - 88.

samedi 25 octobre 2008

vendredi 24 octobre 2008

Mairie du huitième

Mairie du Huitième 2

Mairie du Huitième 31

Hall

Pourquoi déteste-t-on le style Napoléon III ?

mercredi 22 octobre 2008

Cécile

Cécile était religieuse et nous servait le repas au pensionnat de Milan.

Bread and butter

Nous étions étudiantes, incroyantes et affamées ces soirs noirs de la semaine. Les prix raisonnables des chambres nous retenaient dans ce nid pieux et froid.

Très belle femme, même quinquagénaire, elle portait une grande ceinture en cuir sur son habit de nonne. Cela faisait jaser, ainsi que la mèche qu'elle laissait dépasser - à peine - du voile.

Cécile avait passé l'essentiel de sa vie adulte à Alexandrie en Egypte. Elle nous racontait ses souvenirs dans les petites rues de la mégalopole, les visites aux pauvres, la conduite d'une petite voiture dans le trafic surhumain, les contacts avec les autres communautés et ethnies... Elle était partie là-bas sur les traces d'un frère aîné, mort avant sa naissance en odeur de sainteté.

Cécile était malheureuse parmi ses soeurs bornées qui n'avaient pas quitté le carré milanais. Je l'aimais bien, mes camarades la détestaient - Dieu sait pourquoi.

lundi 20 octobre 2008

Les lions de Cernuschi

Roar 1

Roar 2

Roar 3

Décidément, ce Cernuschi aimait les bêtes

dimanche 19 octobre 2008

Sélection du Louvre - 4



Il n'y pas tans de portraits d'animal au Louvre, si ce n'est dans le décor des paysages ou parmi les personnages secondaires d'une composition. Géricault, plus connu pour son Radeau dramatique, comble cette lacune.

Il faut aller dans la petite salle du deuxième étage qui lui est consacrée pour trouver un joli florilège de chevaux : Dans un derby, sous la monture d'un hussard napoléonien, ou encore hors contexte, comme dans le joli portrait que voici. Le cheval est au centre.

Il faut certainement en attribuer la cause à  la formation du peintre, qui est passée par l'atelier du peintre de chasse Vernet. Mais les critiques et historiens y voient un sens plus profond.

Je lis que Géricault trouvait dans le noble animal le symbole de sa mélancolie, qu'on commençait à appeler spleen. C'est vrai, la belle tête que voici est un peu triste et on peut y voir le reflet des sentiments de l'artiste; le cheval, sensible, absorbe si bien le ressenti des hommes.

Quand on met côte à côte les sujets équestres, par ailleurs, on voit qu'il y a évolution. Le cheval du hussard victorieux de 1812 devient la monture d'une armée en déroute deux ou trois ans plus tard. Après la chute de Napoléon, le cheval n'est plus qu'objet de commerce et les courses apparaissent, comme dans ce beau Derby de 1821. 




Dix ans plus tard Stendhal écrivait, de Fabrice del Dongo, qu'en ces temps fades de la Restauration les jeunes aristocrates s'ennuyaient, riches et sans guerre, s'adonnant aux cafés, aux putes et au commerce des chevaux. Fabrice lui-même avait beaucoup à raconter sur les chevaux : Comment on les volait à l'armée de Bonaparte, comment il en vola un lui aussi en Lombardie, pour se sauver la peau, et comment il choisit la carrière d'évêque pour éviter le terne destin des jeunes désoeuvrés arborant leur monture en ville. La belle énergie des nouvelles générations ne trouvait plus sa place dans l'action. 

Celles qu'on n'a pas prises

Au Café Peperoni de l'avenue de Wagram - qui est un petit coin chaleureux, ouvert le dimanche aussi, avec une jolie terrasse chauffée.

Trois angéliques de seize ans étaient assises derrière moi, ce qui donnait de la gaieté à l'après-midi ensoleillé, mais aussi (beaucoup de) bruit à ma lecture qui se voulait tranquille. Pour compenser mes plaisirs de bibliothèque, les trois jeunesses avaient des ambitions littéraires. Après de longs commentaires sur un SMS qu'une amie avait envoyé à l'une d'elles pour son anniversaire - long comme un roman, où il était question de "doigts qui caressent" le clavier du portable - la petite troupe s'est mise à l'écriture d'une chanson. La mélodie était arrêtée depuis quelque temps déjà, les dames travaillaient aux strophes et couplets. On parlait d'un mec au joli minois et aux beaux yeux bleus - je ne sens pas de grand écart générationnel, là - dont la grande préoccupation était de sortir avec les copains un samedi soir. Un peu plus d'air du temps dans la phrase suivante, qui prévoyait un destin de "star" au beau garçon... Ensuite, grandes discussions sur la rime, fallait-il que la star enfile un costard ou pas... Là elles m'ont impressionnée, c'etait une vraie et longue discussion d'écriture qui commençait; je suis hélas partie sur la fin de mon chapitre et avant la fin du couplet. 


N'écris-je pas, comme elles, certainement, quelques lignes mal fagotées sur un blog ?

samedi 18 octobre 2008

La Ville

Paris - What Else

Rue de Saint Sulpice

Avenue Niel 4

Under Paris sky

Et puis, si vous voulez, quelques amusements en Grand Format

mercredi 15 octobre 2008

Point rouge

Red Hair

Bistrot fermé

Autumn4

samedi 11 octobre 2008

A l'ombre de Jules Verne

Mecanic Elephant

Giant Crab

Evil Calamari

Les monstres marins de Nantes

La troisième photo est aussi en grand format sur L A R G E

jeudi 9 octobre 2008

Racines

marrons

Inès et Federico habitaient deux étages plus haut que nous. J'ai parlé d'eux, déjà.

Un été, on donnait Racines sur la Deux italienne. Nous avions encore le poste noir et blanc je crois. Cela devait être le dimanche soir, les enfants étaient autorisés à se coucher à dix heures, après la fiction du soir.

Cet été, des orages avaient endommagé l'antenne du côté d'Inès et Federico, mais pas chez nous. Les bizarreries de l'orientation radio à la montagne. Ainsi, le vieux couple de conviction social démocrate ne pouvait plus voir Kunta Kinte et sa descendance. Nous les invitions chez nous et partagions ce moment dans la petite pièce pleine comme un oeuf. C'était la fête pour moi, déjà douchée, les dents propres, et en pyjama.

Je ne connaissais rien à l'histoire des Noirs, il n'y avait pas d'immigrés au village perdu dans les Alpes. Racines m'apprit tout cela. C'est du passé, aujourd'hui, même en Afrique du Sud - j'y vais de temps à autre - l'Apartheid n'existe plus. Mais la pauvreté des paysans africains chez nous, elle, elle est toujours là. Inès m'aurait dit que ce n'est pas bien. La télé, elle, n'y peut rien.

Dans mon séjour, aujourd'hui, le même tapis persan bleu que nous foulions en famille.

mardi 7 octobre 2008

Pause, tables

Tea time

Being two of us

Café

Connaissez vous Mes Cafés ?

dimanche 5 octobre 2008

jeudi 2 octobre 2008

Sexy ladies

Will they ever look at me...

Goddess

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Ces déesses inattendues dans les squares de Paris. Pourraient-elles exister dans une autre ville...

mercredi 1 octobre 2008

Côté jardin

café2

Wine tasting spot

Chatou C6>