Citations

Apprendre à dire non quoi qu'il en coûte. [...] Il faut rester debout, il ne faut pas se coucher devant les gens ni coucher avec. [...] C'est essentiel dans le métier artisique.

Entendu sur France Inter ce matin (12.6.09), de Juliette Gréco.

Seulement dans le métier artistique ?

dimanche 29 juin 2008

Sculptures franciliennes dans les années Dix

Levallois 4

Levallois 3

Levallois 2

Levallois 1

Levallois, centre

Rues à coeur ouvert

SOIR BROCA

Rue Broca

rueclaudebernard

Rue Claude Bernard

boulevard

Boulevard Auguste Blanqui

Ce que j'aime ? Le ciel qui ouvre ces artères jusqu'au coueur de la ville.

samedi 28 juin 2008

Celles qu'on n'a pas prises

Trois septuagénaires assises à la table de bistrot à côté de la mienne. L'une a les cheveux dorés et une petite veste jaune - bien lourde pour la saison; elle est silencieuse. La deuxième est très maigre est très chic, un beau chemisier rose sous un teinture de même couleur. La troisième est l'exubérante, celle qui parle fort dans son portable, une veste rouge flamme se détachant sur le fond terne de la décoration.

Mais voilà que la quatrième arrive, en retard, un rire plus grand que le monde, un chemisier imprimé de grandes fleurs roses, une canne sportive. Deux s'en vont, elle reste avec la fine élégante qu'elle bouffe toute entière par sa taille et son énorme visage plein d'yeux ronds. Voilà qu'elle jette sa canne sur la table devant elle, se tournant vers la raffinée.

Toutes se vouvoient. Les trois premières disaient de la quatrième "Elle boit du champagne, c'est bien, et ce n'est pas bien...". Nous somme dans la "bonne" partie du dixsept.

Petit matin

Rarement je profite de la beauté des premières lueurs.

paysdefrance3

Mes premiers levers de soleil furent lors de la procession des Croix, que mon village entreprenait collectivement tous les derniers dimanche de Mai. Curieusement, ce n'était pas vraiment une fête religieuse, autant que le souvenir civique d'un prêcheur de génie ayant visité le village au quatorzième siècle : Bernardino da Siena.

Vraie ou fausse visite, je ne sais, mais ce saint frère prêcheur trouve encore beaucoup de dévots dans les montagnes piémontaises, lombardes, et du Tessin. Il avait, paraît-il, un côté laïque et novateur pour son temps, donnant autant de guides pratiques sur la conduite des affaires que de preceptes moraux pour vivre une bonne vie. L'au-delà viendrait après. Il est frappant comme mon village et les communes avoisinantes s'enflammèrent pour la Réforme deux siècles plus tard, à l'instar du proche Tyrol, avant de se faire massacrer dans un épisode méconnu des Guerres de Religion.

Pour moi, la procession était avant tout le départ à quatre heures du matin de la place de l'église, dans le noir, pour trouver les premières traces de l'aurore rose à Sainte Marie de Ligone, un hameau en hauteur où la messe était dite dans la jolie petite église de la Contreréforme.

En arrivant, le "Don" disait ses litanies en latin dont je ne comprenais pas grand' chose, sauf vaguement cette invocation à la Stella Matutina qui, par magie, était prononcée au moment même où la belle et blanche Vénus accompagnait le Soleil au-dessus des reliefs alpins.

vendredi 27 juin 2008

Shops

reflected comerce

nite in paris 13

Marais1

Ce que j'aime ? La lumière de l'intérieur qui ose percer vers la rue.

jeudi 26 juin 2008

Celles qu'on n'a pas prises

La fenêtre ouverte sur l'air frais d'un soir dété. Le foot à la télé, une mobilette ferraille dans la rue. Un bus la fait fuir, mais elle revient de suite.

La petite du premier attend au bas de l'escalier, poussant son tricycle. Le jeune père à côté, le regard fatigué et triste.

Pluvieux

Galerie marchande

Rain protection

Il pleut

Auxerre, il y a deux ans et demi

mercredi 25 juin 2008

A l'issue du Fleuve

pont7

estuaire3

estuaire

Il y a trois ans

Celles qu'on n'a pas prises

L'ombre de mon bâtiment sur le mur d'en face, derrière le géranium de la fenêtre ouverte. Un matin d'été. Le bruit des travaux dans la rue, un courant d'air frais dans la pièce.

Le commerçant maghrébin en grande conversation avec une bobo blonde, hier soir, sur le trottoir devant la porte de son magasin. Il m'a fallu descendre sur la chaussée pour passer, tellement ils étaient "pris".

mardi 24 juin 2008

Cieux

Géo b6

Vétheuil 1

Hôtel de Ville1

dimanche 22 juin 2008

Celles qu'on n'a pas prises

"Toujours dans la course", à caractères gras noirs sur un cabas jaune. Aux mains d'une quinquagénaire soignée, aux petites sandales de petite fille sage et aux jolies boucles d'oreilles, une jolie noire américaine de soixante-dix kilos. Dans le métro.

Un chien installé comme une serviette sur les genoux de sa maîtresse assise à une terrasse de pizzeria, rue Saint-Antoine. C'est un teckel, il s'efface complètement dans le cadre.

Une manif' de nouveau genre. Une cinquantaine de manifestants joyeux, comme s'ils faisaient une promenade, envolés sur leurs vélib's le drapeau palestinien au vent. Suit un car de CRS ennuyés, décontractés, se dorant au soleil.

Végétales

Route

arbre espoir

First leaves

samedi 21 juin 2008

Prof Jones

C'est l'histoire de Laura. Laura était prof de Grec et Latin au Lycée provincial que je féquentais. Petite, menue, elle surlignait ses yeux en amande d'un trait bistre à la paupière inférieure : sur le fond-de-teint blanc de craie et sous le casque de cheveux noirs coupés courts, cela lui donnait un air exotique.

bouddha

Derrière son air rangé, cependant, des vacances d'été aventureuses à la Indiana Jones, d'où elle rapportait plein de diapos et, une fois, un mari.

Bonne pédagogue, en fait, elle nous apprit la rigueur des grammaires anciennes et la valeur du travail suivi, fouillé, de détail. Nous avions quatorze à quinze ans, c'était nouveau, l'enfance passait en arrière-plan.

Prof oubliée, c'est pourtant elle qui la première révéla ses dons à la môme gauche que j'étais et à mes proches incrédules.

vendredi 20 juin 2008

Surfaces lisses

Géo a3

Levallois 3

houses

jeudi 19 juin 2008

mardi 17 juin 2008

Générations

Ravel's radio

Ravels pick-up

Home

lundi 16 juin 2008

Fililico

C'est l'histoire de Fililico. Fililico était beau, grand, brun. Il était deuxième en école primaire, j'étais première, et il m'en voulait.

Il faisait de très beaux dessins et voulait devenir architecte.

mademoiselle

Ses parents, cependant, le poussaient à des études d'ingénieur, dans mon propre cours. Je l'aidais ainsi en première et deuxième année et, à la mort de son père, je lui passais mes notes. Nous préparions quelques examens en binôme.

Ensuite, Fililico ne voulait plus me voir, il s'éclypsait. Il est quelque part là-bas en Italie maintenant, marié, des enfants, je ne sais plus, ni lui de moi.

dimanche 15 juin 2008

vendredi 13 juin 2008

Sols

Bottle

Ombres dans le Parc

REFLET

jeudi 12 juin 2008

Ronds

Anatole France 5

Platan fruit 2

soir

mercredi 11 juin 2008