Parfums de cuisine
C'est l'histoire de ma grand-mère Fernande, qui n'ouvrait pas sa porte aux voisins.
Façon de parler, évidemment. Mais avec huit enfants à la maison, dont un grand de son premier mariage, elle ne voulait pas de curieux qui rôdent chez elle ni de mauvaises fréquentations pour les petits. Derrière sa porte on devine des parfums de blanquette de veau, de soupe à l'oignon, ou encore de topinambour que la marmaille n'aimait pas. La nuit, on descendait parfois à la cave pour se protéger des bombardements. Je ne l'ai jamais connue.
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